BAP à propos de l’Abus de Guerre
Originellement paru dans American Sun
« Vous dites que c’est la bonne cause qui sanctifie même la guerre ? Je vous dis : c’est la bonne guerre qui sanctifie toute cause.
La guerre et le courage ont fait plus de grandes choses que l’amour du prochain. Ce n’est pas votre pitié, mais votre bravoure qui sauva jusqu’à présent les victimes.
Qu’est-ce qui est bien ? Demandez-vous. Être brave, voilà qui est bien. Laissez dire les petites filles : “Bien, c’est ce qui est en même temps joli et touchant.”
[…]
Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais ce n’est pas chez nous, mes frères : chez nous il y a des États.
État ? Qu’est-ce, cela ? Allons ! Ouvrez les oreilles, je vais vous parler de la mort des peuples.
L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « Moi, l’État, je suis le Peuple. »
C’est un mensonge ! Ils étaient des créateurs, ceux qui créèrent les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie.
Ce sont des destructeurs, ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un État : ils suspendent au dessus d’eux un glaive et cent appétits.
Partout où il y a encore du peuple, il ne comprend pas l’État et il le déteste comme le mauvais œil et une dérogation aux coutumes et aux lois. »
— Friedrich Nietzsche, Ainsi Parlait Zarathoustra
Cette semaine, un volontaire étranger « vétéran » pour le conflit en Ukraine est revenu aux États-Unis et s’est immédiatement fait tabassé par un gentilhomme Africain-Américain dans le métro à la pointe techno-futuriste de New York. Je ne peux pas penser à une meilleure illustration du sens de l’ordre libéral mondial, et de la sphère de l’OTAN, que ça. C’est un rappel dans la face de la condition que je décris dans mon livre avec le terme « Prison de Fer » où toutes sorties manifestement disponibles sont en fait des mouvement agités dénués de sens et comportement vide dans un bac à sable minutieusement délimité et détenu par d’autres mains invisibles. Il y en a assez pour rendre un gamin normal gay. La crise en Ukraine a permis plein d’idées mauvaises et stupides de resurgir : beaucoup de mauvais et même de malveillant qui était oublié depuis un certain temps est maintenant promu par des propagandistes de guerre. J’écris cet article pour avertir contre leurs mensonges : même si je n’aime pas parler de mon livre, ils veulent le déformer pour leurs propres fins, et pour avancer leur guerre fausse.
Je suis blâmé en ce moment même pour ne pas avoir soutenu une guerre soi-disant vitaliste et palpitante en Ukraine et ne pas avoir encouragé mes « followers » à s’y rendre volontaire. Ce n’est pas seulement des anonymes qui attaquent de cette manière. Des journalistes renommés avec une grosse audience et des positions de preftige écrivent des tweets et des réflexions, déçus qu’un prétendu croyant en « la force fait le droit » et « la guerre est l’hygiène du monde » n’ait pas rejoint cette hystérie des réseaux sociaux. « Bronze Age Pervert et ceux comme lui écrivent sur la virilité, pourquoi ne fêtent-ils pas la virilité totalement pas écran vert Hollywood, évidente et soignée de Zelenskzy? » Mary Harrington dans Unherd donne peut-être la critique la plus amicale et juste de ma réticence à dire à des amis de rejoindre les brigades Ukrainiennes ; mais même elle semble accepter le postulat erroné que c’est une vraie guerre, qui représente une vraie aventure, que le principal antagoniste de mon livre est le « confort moderne » ou qu’Hemingway est un « vrai homme ».
La plupart de ceux qui attaquent mon « pacifisme » sont plus hostiles et incultes. Ils demandent, pourquoi ne défendons nous pas l’Ukraine aryenne avec ses champs de blé ensoleillés contre les « hordes d’orcs asiatiques » de la Russie ? Après tout, l’Ukraine a même un drapeau jaune et bleu comme la nation sœur aryenne : la Suède. Elle est « blenche » tandis que la Russie n’est définitivement «pas blenche, pas Occidentale ». Assez bizarrement de telles idées, auparavant se trouvant uniquement dans les forums de nationalistes blancs, sont répétés aussi par des responsables de l’UE et de l’OTAN. J’imagine que même eux réalisent que le « Marché commun européen » ne fournit pas assez de motivation pour que de jeunes hommes en Europe aillent se faire exploser par de l’artillerie russe. Mais — puisque nous croyons que « la force fait le droit » et que « la guerre est la vertu », pourquoi des « adhérents à Bronze Age Mindset » ne se sont-ils pas joints à toute cette agitation ? Ils ont été couverts de honte par des gauchistes qui se sont engager à Faire Quelque Chose à propos de l’injustice, prouvant qu’ils sont encore un réservoir de virilité et d’initiative. Pourquoi au moins n’encourageons nous pas l’OTAN, qui peut être la « fabrication de l’Europe » sur une fondation soi-disant plus haute et vertueuse ? Je sais que ces arguments ne sont pas de bonne foi. Même si je partageais les opinions que de telles personnes me prétendent, pourquoi, d’après eux, dirais-je aux gens de rejoindre le camp ukrainien ? Si je croyais que la guerre, quelles que soit la cause ou les circonstances était “revitalisante”, pourquoi ne me blâment-ils pas aussi pour mon abstention d’encourager des amis de rejoindre le camp russe ?
Sachant que ces arguments sont de mauvaise foi, je voulais tout de même écrire cet avertissement, pas seulement aux amis mais à plein d’autres qui sont intéressés par ces questions — la nature de la guerre dans le monde moderne, les échecs des états et des peuples, et ce que mon message sur ce genre de choses était en fait dans mon livre. Je voulais être aussi clair que possible afin d’empêcher ceux que je pense être des gens véritablement malsains de faire du mal à des hommes naïfs mais idéalistes qui cherchent un moyen de sortir de ce matriarcat suffocant et vieilli.
RETOUR DE LA THÉOLOGIE NEO-CONSERVATRICE DE LA GUERRE
La crise en Ukraine a permis plein de mauvaise idées du début des années 2000 et de la fin des années 90 de resurgir. Bien que la véritable cause de cette hystérie est la suite des terribles peurs du WuhanGRIDS, et peut-être un besoin de s’échapper de ces craintes, toutefois, cette véritable cause est obscure et interdite à l’intelligentsia prosaïque. Une population « hausse » de femmes obèses, femmes seules de la trentaine qui prennent des anti-dépresseurs et d’autres médicaments du mental, et d’autres de la cinquantaine qui malmènent leurs maris — une « hausse » sans précédent de femmes libérées mais sous-baisées est la « base biologique » de l’hystérie successive occidentale depuis la fin du premier mandat d’Obama. Cette démographie est le « poids » du « monde occidental » ou de « l’ordre libéral mondial » tellement acclamé en ce moment. Beaucoup d’experts ne se rendent pas compte de ces égouts émotionnels de nos vies, et à la place sont occupés à revenir sur les excuses idiotes de la guerre promues juste après le 11 septembre.
Quand j’ai écris Bronze Age Mindset un des premiers lecteurs, mon bon ami le Bureaucrate, m’a averti que je serai attaqué surtout pour le dernier aphorisme. Il pensait que nos amis — la seule audience à laquelle je pensais vraiment addresser, car je ne me doutais pas qu’il y aurait au delà de 500-1000 copies produites — réagiraient mal à cela et me traiteraient de Frankiste ; ce que certains juifs orthodoxes de droite faisaient déjà depuis longtemps. Le message « descendre dans le pêché pour sauver le monde » disait-il, ça serait trop pour beaucoup de notre côté qui sont des traditionalistes ; ou trop pour quiconque veut par dessus tout voir une sorte de forte vie morale rétablie dans notre monde. Cependant, il pensait, que ce message Frankiste-Carpocratiste-Gnostique de « rédemption par le biais de violation et d’atrocité » partagé également par certaines sectes bouddhistes, ça pourrait être trop et me rendre encore plus marginal que je ne l’étais déjà. Depuis, certains peu nombreux de droite m’ont attaqué pour cet extrait, mais ils l’ont fait de façon stupide, alors je les ai ignorés : par exemple, ils prétendent que je veux faire de la « pornographie de droite ». Bien sur ce n’est pas le contenu, ou même la valeur innée du pêché, rien de ça ne m’embête, pas plus que la valeur de faire marcher le traffic de drogues veut dire que vous aimez la drogue ou que vous pensez qu’elles sont saines ; parce que je faisait pas un constat moral, ou religieux, ou de vie quotidienne. Cela à voir avec mon opinion qui les ventricules de ce monde d’Hades de notre ère sont dans les sous-terrains et que c’est en tenant les cornes du monde souterrain que la victoire sera atteinte. Je n’ai pas écris le livre pour dire à l’homme moyen dans l’état qui fonctionne comment vivre convenablement : je l’ai écris pour dire à mes amis étranges, qui vivent dans des états défaillants, qu’est-ce qui les opposent et comment s’y prendre pour combattre. C’était plus facile pour eux d’essayer de me caser dans une idée du « la force fait le droit, la guerre ne fait que le bien », qu’ils ne comprennent pas non plus de toute façon.
Depuis avoir publié le livre j’ai plutôt refusé d’en parler ou de donner des interviews car je l’ai écris de façon à se passer d’explications. Je ne suis également qu’un simple humoriste d’internet et je pense que c’est trop prétentieux de s’expliquer soi-même. Je brise cette habitude maintenant pour la première fois par écrit pour avertir des amis d’une fausse interprétation qui essaie d’utiliser ce que j’ai dit, qui est devenu beaucoup plus populaire que je ne le pensais, pour avancer des guerres stupides et de véritablement faire du mal aux amis. Cette interprétation erronée est une demi-vérité qui peut sembler très convaincante, et elle dit que : nous vivons dans un monde où la virilité est sous-estimée et l’aventure est quasiment impossible. Le bon temps a amené du confort aux peuples et les a assouplis, ils n’ont donc plus besoin de vertus solides. Le vice et la souplesse et l’efféminement sont promues à la place et peuvent prospérer. Tout autour de l’affaiblissement et du vice du monde, seul la guerre et la militarisation peuvent revitaliser les nations. Cela peut faire bouger les peuples de leur anomie et leur donner un plus haut but pour lequel ils pourront lutter en commun : ça ne peut pas être la « fabrication de la nation ». La guerre peut remplacer la mollesse de la modernité libérale et donner à nouveau une place d’honneur à la force et à la ruse. Que la cause de la faiblesse moderne soit qu’elle élève une sorte d’homme faible au dessus des autres, ou qu’elle nous permette de devenir spirituellement et physiquement mou, ou les deux, c’est sans importance ; guerre et plus de guerre, même sans prendre compte de la cause, peut être la solution à ces deux problèmes et être le sentier de la grandeur nationale ainsi que la perfection individuelle de soi-même. J’en fais maintenant une démonstration maximale et semi-poétique, mais il y a des degrés de cet argument possible, et on peut même faire ça de façon presque modérée.
C’est une vieille idée, d’avant la première guerre mondiale. Depuis elle est répétée par beaucoup autant de la gauche que de la droite mais aussi par les soi-disant libéraux modérés qui veulent « défendre le libéralisme ». Donc bien que la citation au début de cet article, venant de Nietzsche, est souvent utilisée pour donner du prestige à cette idée, ce n’est pas forcément une prétention de la droite dure : les communistes et les « démocrates libéraux » ont fait de même. C’est l’idée que Bill Kristol et d’autres répétaient parfois dans des cercles privés et semi-privés autour de l’époque de la guerre d’Iraq, à des gens qu’ils pensaient trouver l’idée de propager la démocratie idiote ou utopique, et à d’autres qui n’avaient rien à faire de leurs particularisme ethnique. Je pense que beaucoup aujourd’hui ignorent à quel point cet argument était attrayant parmi les intellectuels autour de 2001 ; il ne faut pas y réagir émotionnellement simplement parce que Kristol y adhérait, parce qu’il n’était pas seul. De plus, je ne pense pas que sa promotion de cet argument était cynique ; je pense qu’il y croyait vraiment quand il le disait. Les gens aujourd’hui sont pour la plupart incapable d’être cyniques ou hypocrites ; même quand ils se contredisent eux-mêmes, ils le font de manière « éthique » et crois que ce qu’ils disent est de bonne foi aujourd’hui alors qu’ils étaient contre hier même. De nombreux livres de l’époque et d’après disent de même : par example Imperial Grunts de Robert Kaplan, et d’autres. Il existe une lettre de Leo Strauss à Karl Lowith écrite en 1933 ; bien que la lettre en elle-même soit une défense éhontée du fascisme très difficile à contourner, Harvey Mansfield l’a défendue avec l’argument que vous voyez ici : « Strauss n’était pas un fasciste, il disait simplement que les démocraties libérales de l’époque étaient faibles et avaient besoin de cette même sorte de volonté qu’on trouvait dans les régimes de droite ou de gauche extrémistes. » À l’époque de telles choses amenaient à des théories sinistres de la part de gens comme Shadia Drury et d’autres que les Straussiens et « néoconservateurs » étaient des crypto-fascistes, faisant avancer la cause du « nazi » Strauss et de « l’avocat d’Hitler Carl Schmitt » dans un complot qui aurait pour but de prendre possession de la Maison Blanche. L’establishment de gauche a toujours été possédé par des théories conspirationnistes loufoques, que ce soit cette idée que Mansfield dirigeait en secret un camp d’études pour les nazis et les fascistes, ou encore l’hystérie de la Russie qui commençait en 2015 avec la campagne de Trump, ou bien d’autres que vous voyez dans les films d’Hollywood des dernières décennies. Bien sur il n’y avait pas de complot, et des gens comme Mansfield ou Kristol croyaient vraiment dans les idées qu’on vient d’aborder, que la démocratie libérale est souvent incapable de se défendre contre le vitalisme énergétique de la droite — et des régimes autoritaires de gauche, et avait besoin de cette vertu d’acier de guerre pour pouvoir mobiliser sa propre défense ; un argument que de nombreux gauchistes et libéraux de gauche prônent eux-mêmes quand il s’agit d’affronter la Russie.
Mais si vous regardez les débats de commentateurs du début des années 2000, vous verrez un engagement sérieux de cette idée de la part d’une variété de néoconservateurs et de libéraux. En revanche, ce sera probablement difficile pour la droite dure européenne et « l’alt-right » américaine d’accepter qu’ils ont fini par avoir le même air que les « néoconservateurs juifs » qu’ils haïssent. À l’époque ils étaient prêt à rejeter ces arguments parce que soit-disant ils étaient cyniquement avancés pour convaincre les intellectuels américains ainsi que les hommes viriles à se sacrifier pour le bien du sionisme ; d’autre part ils rejettent cette idée que cette ferveur de guerre contre la Russie puisse être utilisé cyniquement par certains pour des arrières-pensées politiques. Mais en tout cas, le cynisme de côté, quelle est la demande de fond ici ? L’usage de Kristol de cette idée n’est pas suffisante pour la discréditer, car de nombreuses personnes meilleures et plus intelligentes l’ont partagée aussi : et encore une fois je dis que c’est même possible, en fait probable, que lui et d’autres néoconservateurs étaient sincères quand ils en parlaient et non pas possédés d’autant d’arrières-pensées et de cynisme que leurs opposants leurs attribuent.
Mais les événements suivant la guerre d’Iraq et la guerre contre la « terreur » en général ne montre aucune revitalisation nationale, mais une intensification de la faiblesse moderne et de la règle des femmes spirituelles. Après mon expulsion de Twatter et d’autre réseaux sociaux, certains ont pensé qu’ils pouvaient sans encombres que mon livre voulait dire la même chose, et continuer les argument échoués de ce temps là. Aussi déprimant que ça le soit, aucune revitalisation des peuples aujourd’hui ne peut se faire à travers la guerre ou la militarization, et probablement pas à travers quoi que ce soit d’autre.
Les raisons pour lesquelles les efforts de guerre américains n’ont pas pu mobiliser la vertu américaine ou amener à des préconditions de « grandeur nationale » sont intéressantes mais en tout cas discutables et moins importantes que les fait historiques évidents de cet échec. Je soupçonne que cela à voir avec le fait que cette guerre c’était du bidon. Ce n’était jamais une guerre mais une action policière sans aucun sens et débile. Gagner la guerre aurait voulu dire mobiliser des centaines de milliers d’hommes américains pour un assaut rapproché de Waziristan, que l’Amérique aurait pu gagner mais au prix de dizaines de milliers ou plus morts. Et bien sûr ils n’auraient jamais fait ça. Assange mais plein d’autres avaient dit que les États-Unis et l’OTAN n’avaient aucune intention de gagner la guerre en Afghanistan : et que si cette farce étirée de patrouilles et de « soutenir le gouvernement central » avait pour but de blanchir de l’argent, comme ils le disent, ou que si elle a été mise en place simplement par stupidité, encore une fois c’est sans importance. Même après une attaque spectaculaire sur son territoire, détruisant des monuments historiques et tuant des milliers de ses propres citoyens, l’Amérique n’a pas pu mobiliser l’effort de guerre et l’enthousiasme national que certains avaient espéré sauver les sociétés libérales exténuées.
Mais pourquoi ils espèrent ça? Si le commandement demeure avec les mêmes gens, il ne se passe rien, pas de bouleversement culturel, pas de changement dans le système, aucune opportunité de guerre ou de paix qui amènerait à une transformation de l’esprit national et des mœurs. Dans ce cas tout ce qui a été fait a avancé dans la mauvaise direction. La soi-disant « Guerre contre la Terreur » n’a pas mené l’Amérique à placer une plus haute valeur sur les hommes de guerre et sur la virilité, mais a permis plutôt aux sortes de personnes à l’opposé de se placer convenablement dans la société et le gouvernement américain encore plus rapidement : une partie du pire est arrivée très tôt , avec des changements officiels dans la chaîne hiérarchique et la procédure de succession après le 11 septembre. L’armée américaine fut déjà purgé dans le Scandale Tailhook : des mâles alphas furent bannis du commandement militaire. Cette purge, une vraie purge bolchevique de l’armée, a été l’un des événements le plus important et les plus oublié des trente dernières années. La purge des bons hommes de l’armée et du commandement de la société américaine a voulu dire qu’aucune revitalisation n’est possible jusqu’à ce que le nouveau commandement est démis de ses fonctions. La crise du 11 septembre a perversement permis à l’Amérique de traiter ses soldats vaillants comme sacrifiable tout en faisant l’éloge pieuse et impuissante de leur service rendu dans l’abstrait. Le livre de Sam Finley Breakfast with the Dirt Club montre la trahison de ses combattants et de leur esprit combatif, en parallèle avec la trahison de ses hommes dans la société civile. Quels que soient les homme qui auraient gravi les échelons grâce à cette guerre étaient des genres de « This is the Girl » astroturfés : Tom Cotton, Cache-Œil McCain, et d’autres acteurs de performance au visage insolite qui étaient en fait des larbins de l’état sécuritaire. D’autres examples sont les généraux Miley le Chialeur et le crétin bouffon “Chien Enragé” Mattis, dont la crédulité en appuyant l’arnaque ponzi à la mode de Theranos — seulement parce qu’il y avait une femme PDG jouant le rôle de Steve Jobs — ça montre la mesure réelle de l’intelligence de cette « élite de guerre » gérontocrate. Pire que tout, l’administration Bush, conduite dans un marécage de ces délires de la rhétorique de revitalisation nationale, a inévitablement conduit au phénomène d’Obama. La fièvre de la guerre en Amérique a conduit à l’enracinement du passif-agressif, la technocratie sacerdotale féminisée, et non pas à la nation qui retrouve ses origines, ou un nouveau cadre de dirigeants virils.
LES INTENTIONS CONTRE NOUS DANS LA GUERRE CONTRE LA RUSSIE
Pendant la deuxième guerre mondiale Franco atteignit un grand objectif pour lui même quand il envoya les Phalangistes Nationaux-Socialistes mourir en Russie. Il remplit ses obligations et dettes envers Hitler avec la Division Bleue espagnole volontaire, tout en maintenant une neutralité crédible. En revanche il s’est débarrassé de gens de droite les plus fanatiques en Espagne, qui étaient une épine au pied, une menace politique, et une honte. C’est un cas spécial, « c’est ce que c’est » : aucun camp n’aurait pu agir différemment. Si j’avais été en Espagne à l’époque peut-être que j’aurais également rejoint cette division, car je voyais Barbarossa comme une croisade sur le front est contre la levée des ordres les plus bas de l’esprit humain. Mais en tout cas : je dis que certaines factions de l’état américain et dans l’OTAN cherchent à infliger à la « droite dure » ou à « notre cercle d’idées », ou appelez ça comme vous voulez, à nous infliger ce que Franco à fait aux Phalangistes. Il ne faut pas insister sur le mot « factions » : ceux qui avancent cela n’ont pas le control du gouvernement américain et doivent se heurter à d’autres factions qui veulent des choses bien différentes, ou qui ne comprennent pas leurs intentions. C’est très difficile de parler d’une politique unie dans n’importe quel état occidental. Toujours est-il que je pense que c’est planifié depuis un bon bout de temps : une guerre sans fin sur la frontière russe, qui harcèlera et dégradera — ou c’est-ce qu’ils pensent — leur adversaire Putin, mais aussi éteindre cette nouvelle menace de « l’altright », ou appelez ça comme vous voudrez, nous perdre dans un conflit industriel écrasant dont la plus grande majorité n’en reviendra pas.
J’offre à present ma propre « théorie du complot » ; j’hésite à faire ça car meme quand les « opérations psychologiques » sont réelles, je pense qu’il vaudrait même mieux les ignorer et discuter de la thèse de l’ennemi de ses propres mérites. Cela dit, considérez que des filles ukrainiennes en particulier ont été bien actives dans la sphère de « l’altright » depuis le début des années 2010. Olena Semenyaka est un de ces noms ; une bonne partie de la discussion de « l’altright » se faisait dans des bagarres sur Facebook entre cette nationaliste ukrainienne et la nationaliste russe « Nina Byzantina », mariée auparavant à Richard Spencer. Récemment il y a surabondance de « filles ukrainiennes canon » dans le monde des think tank, OGNs, et du département d’État : Alina Polyakova est un autre exemple. La « jolie femme blonde » propagandiste est maintenant une des armes les plus fréquentes du régime ukrainien tout autant sur les réseaux sociaux que dans la sphère politique de DC. Que les représentants d’un lobby ethnique d’une nation dont le gouvernement des États-Unis porte un intérêt particulier soient enracinés dans la vie politique incestueuse de la capitale n’est pas remarquable en tant que tels. Mais que ces mêmes femmes ont été actives, sous leurs propres noms ou par le bias de comptes anonymes, au sein de « l’altright » américaine depuis bien avant 2015, ça l’est.
Depuis au moins 2010, j’ai vu l’infestation périodique, de campagnes sur les réseaux sociaux typiquement coordinée, de comptes de « Femmes Nationalistes Blynches » de la sphère de la droite dure, avec un message uniforme de filles blondes dans des champs de blé, des déclarations sur la pureté de la féminité blanche et de sa vulnérabilité, joint avec une alarmisme hystérique d’annihilation raciale, violation, et publication sinistre de violence et de viol interraciaux. Un de ces comptes s’appelait Voice of Europe, plus tard il fut révélé qu’il était géré par une section de la police britannique. En général, une partie d’entre nous avait essayé de diriger les gens loin de ce genre de message, si tellement inefficace que ça en devient au fond de la propagande ennemie. Je ne connais aucune puissance historique qui mettait en avant ces femmes nubiles de cette manière, comme déclaration de la valeur de leur peuple ou de leur race ou de toute autre chose de la sorte. C’est inimaginable que l’Union Soviétique ou l’Allemagne National-Socialiste se serait engagé dans une telle campagne, qui dit haut et fort la faiblesse, la fragilité : « Nous sommes des pauvres victimes avec de belles femmes ; venez prendre nos femmes. » Au contraire, ces régimes postaient des images viriles de jeunes homme musclés et nus, parce que ça c’est réellement menaçant et frustrant pour l’ennemi. Quand je le fais, on m’appele homo dans des réponses hurlées, très souvent par ces mêmes soit-disant « femmes nationalistes blanches ». On penserait qu’après des années d’avoir répété ces attaques elles se seraient rendues compte que ça ne marche pas avec moi, mais elle continuent de le faire. L’objectif de cette campagne malicieuse a toujours été clair pour nous, même avant cette crise en Ukraine : enrager des jeunes hommes sexuellement frustrés, de les amener vers le désespoir et une rage violente, et de créer un environnement hyper-émotionnel où la « femme de pureté » idéologique contrôle le message. Bien que je ne puisse pas le prouver, j’ai vu assez de preuves circonstancielles que les mêmes femmes dirigent des comptes de pornographie raciale sous d’autres noms (qu’ils promeuvent depuis leur comptes principales sous le prétexte de s’y opposer).
Avec la crise en Ukraine l’objectif de ce message depuis les dix dernières années m’est devenu plus ou moins clair. Considérez tout d’abord le fait étrange que certaines de ces valkyries ukrainiennes se sont depuis les alentours de 2011 non seulement enracinées simultanément à Washington DC et dans la discussion en ligne de l’altright américaine — étrange en tant que tel — mais sont devenues tellement proche de l’Altright qu’elles ont invité des membres éminents à faire des voyages en Ukraine. Prenez un petit moment pour prendre du recul et voyez à quel point c’est curieux. Le prix des vols, de l’hébergement, et en passant sont considérables pour une personne, sans parler de je ne sais combien ils invitent. L’Ukraine n’est pas un pays riche : d’où vient cet argent ? Je n’ai jamais entendu parler de ça dans la droite. On se rencontre quand on le peut mais on ne se paie pas des vols vers des circuits d’enquêtes all-included. Ça sent comme un projet d’organisation qui veut courtiser de l’influence et développer des connaissances. Est-ce que le gouvernement américain, directement ou indirectement, paie pour cultiver une relation entre « l’altright » et le gouvernement ukrainien ?
Certaines factions au sein du gouvernement américain ont un intérêt à promouvoir le nationalisme dans des petits pays, pour l’utiliser comme une arme contre de plus grandes puissances. Un example est le livre de Bridge Colby Strategy of Denial, où il discute du simple objectif de faire usage de petits pays, comme l’Ukraine ou Taiwan, contre de plus grandes puissances sans avoir à utiliser des troupes américaines. Colby et la faction dont il fait partie ne contrôlent pas la politique américaine, mais il ont une certaine influence ; Victoria Nuland, l’homme de pointe pour blanchir la fausse propagande anti-Trump du « canular russe » à travers les agences de sécurité ukrainiennes pour que ça puisse entrer dans les dossiers du renseignement, est son ancien patron au CNAS. Pourquoi patates ukrainiennes et taïwanaises sont prêtes à se laisser utiliser comme kamikazes dans des guerres impossibles à gagner simplement pour permettre à des gens comme Nuland d’avoir des carrières c’est une histoire pour un autre jour. Ma préoccupation ici c’est qu’une faction ou des gens en son sein ont probablement sous-traité une campagne de propagande à deux volets. Le premier objectif serait d’intensifier la propagande neo-nazie et nationaliste blanche en Ukraine, parce qu’ils savent que la ferveur de combattre ne peut uniquement provenir de quelque chose de beaucoup plus fort que la religion civile diluée avancée par l’UE et l’Amérique en ce moment. Un autre objectif serait de permettre à des éléments nationalistes blancs en Ukraine de cultiver une relation avec l’Alright américaine. Le but ici serait de résoudre à la même manière que Franco deux problèmes en même temps : la pénible Altright se tuera elle-même et « périra héroïquement » afin de « retenir les sombres hordes d’orcs asiatiques du bolchevisme », faisant comme si c’était Stalingrad en 1942. Je n’ai évidemment aucun moyen de savoir si les filles des champs de blé aux tresses dorées d’Ukraine ont été menées ensemble vers l’Altright américaine par cette faction particulière du gouvernement des États-Unis, ou s’il y aurait vraiment un mouvement central coordiné ; ça pourrait simplement être des alliances de convenance qui se seraient développées au cours du temps ou à la dernière minute. Enfin, toutefois, l’effet n’est pas le même. Comme pour la propagande de la « grandeur nationale » néoconservatrice du début des années 2000, c’est une nouvelle tentative d’utiliser le vitalisme de la droite dure, et de profiter du même esprit qui ces dernières années a conduit à une appréciation renouvelée pour Ernst Junger, Nietzsche, Mishima, et Céline ; de rediriger ou plutôt abuser de cet enthousiasme au service du gouvernement américain, et en plus, dans cette nouvelle variation, vers l’auto-destruction.
J’ai présenté cette position à des amis en privé et certains m’ont dit que si n’importe qui se ferrait avoir par les leurres de la sorte de gens comme Olena Semenyaka et d’autres patates d’Ukraine qui jouent aux Valkyries, ils méritent ce qu’il leur arrivera. Je ne suis pas d’accord. Il y a beaucoup de gaillards très émotionnels, jeunes, sans expérience, naïfs qui, même s’ils sont intelligents, pourraient pendant un instant se faire avoir par de tels pièges. J’écris ceci en partie pour les convaincre de ne pas se sacrifier au nom de ces goules. Le problème avec ces deux types d’abus du vitalisme nietzschéen au service d’états et de pays modernes c’est justement ça : ce sont des états imposteurs en premier lieu. Certains droitistes européens ainsi que journalistes divers, pour attaquer ma position sur la guerre en Ukraine, et parce que j’ai encouragé des amis ukrainiens à faire défection et de refuser de se battre, ont parfois évoquer cette « incohérence » : Oui à la guerre et à la lutte pour nous ; Non — à tout ce qui aurait à voir avec l’état moderne. La guerre et la préparation de la guerre au nom de quoi alors, et dans quelles circonstances ? L’erreur et la malhonnêteté d’utiliser la revendication bien connue de Nietzsche à propos des effets revitalisants de la guerre c’est d’ignorer ces autres revendications envers la nature de l’état moderne. Mais ce n’est pas assez de simplement souligner cela ; peut-être devrais-je préciser tout cela.
CE QUE JE DIS RÉELLEMENT DANS MON LIVRE À PROPOS DE LA GUERRE
La tentative d’amener la jeunesse passionnée de la droite à se sacrifier en Ukraine est un plan intelligent et extrêmement malsain de certaines faction de l’état américain. Je suis réticent à appeler ça le mal, mais si ce mot veut dire quelque chose, il s’applique ici comme dans d’autres où la tentative de faire du mal à autrui ne sert absolument aucun objectif et représente ce que Schopenhauer appelait la malice active ou la méchanceté active, le plaisir qu’on prend à voir faire le mal sans aucun autre intérêt. Pourquoi ? Comparez ce programme à ce qui peut sembler similaire dans les dernières décennies, à ce qui est souvent nommé « Gladio » pendant la guerre froide, dont des variantes que j’ai soutenu et même hypothétiquement conseillé. L’opération Gladio fait référence à la tentative de la CIA de faire usage de la droite dure après la deuxième guerre mondiale en Europe comme une arme contre les soviétiques, offensivement ou défensivement sous la forme de réseaux stay behind qui mèneraient des attaques terroristes ou de guerilla pendant une éventuelle occupation soviétique de l’Europe. Du point de vue des conspirationnistes de gauche — et des libéraux — c’est la preuve de la nature secrète fasciste de la CIA. Ils en font une grosse affaire, ou encore de l’opération Paperclip, tout en ne faisant pas attention à une bien plus grande coopération avec les Soviétiques avec par exemple Lend-Lease, l’alliance pendant la guerre elle-même, et l’alliance de l’après guerre contre les empire coloniaux européens où l’Amérique et même la CIA et le surtout département d’État ont souvent travaillé ensemble avec les soviétiques pour extirper la civilization européenne du tiers monde.
En réalité l’étendue de « Gladio » a toujours été exagérée, autant par la gauche et ses adhérents au sein de la CIA ou des journalistes qui y sont adjacents. Beaucoup des armées stay behind en Europe étaient des organisations spontanées par la droite locale, et elles étaient en fait opposées par la CIA, qui essayait de les remplacer par sa propre version. Dans certains cas comme dans le nord de l’Italie il y eut un conflit pur et simple, car les gens du coin se sont mobiliser pour démanteler la version imposteur de la CIA des armées stay behind. En général Gladio était autant une tentative d’encercler la droite que d’en faire usage ; ce n’était pas une tentative de lui donner du pouvoir. Tout comme l’objectif de l’OTAN était et demeure « Garder Allemands sous tutelle, les Russes à l'extérieur, et les Américains à l'intérieur », dans cet ordre, l’objectif principal de Gladio était de démarquer et de surveiller la droite.
Cela étant dit, on ne doit pas y aller trop fort — comme les podcasteurs conspirationnistes de gauche ou de droite le font toujours — en exagérant le pouvoir et les compétences et la jugeote des services de renseignements. Durant la guerre froide, la droite européenne était bel et bien consciente de la nature de la CIA et de l’objectif de Gladio, mais ils ont tout de même choisi de coopérer plusieurs fois parce qu’ils y voyaient un intérêt pragmatique et pensaient (parfois correctement) qu’ils pouvaient se servir de la CIA, et non le contraire. En général les théories du complot sur la CIA ou les intrigues d’autres services de renseignement oublient que les cibles ont eux aussi un champ d’action et peuvent les déjouer. Un cas connu est celui de l’infiltration étendue du crime organisé et d’autres gangs ethniques de la part du KGB, comme celui des Tchétchènes autour de la fin de l’Union Soviétique, abordé dans Le Parrain du Kremlin de Paul Klebnikov. L’infiltration et le financement des Tchétchènes et d’autres bandes marchait si bien que ces gangs ont fini par se retrouver en tête, pillant l’argent, les resources, et les renseignements fournis et en faisant usage par eux-mêmes. Il a fallu deux guerres physiques et que Putin écrase la Tchétchènie à la fin des années 90 pour déloger ces réseaux ; « l’infiltration » du KGB n’a rien accompli ici que de transformer une nuisance en un monstre tourné contre lui-même.
Quelque chose de semblable s’est produit avec l’implication soviétique en Afrique. Une grande partie de « l’intelligentsia » de l’Afrique dictatoriale, ou plutôt les cercles familiales, étaient éduqués en Russie et dans le Bloc Est ; beaucoup d’entre eux peuvent parler le Russe encore aujourd’hui. C’était vrai pour la plupart de l’ANC en Afrique du Sud (qui, en l’occurence, recevait la plupart de son financement de la Suède et non des soviétiques). Pensez seulement au kompromat que les soviétiques possédaient sur ces gens là ; et leurs nations ont reçu du financement, des conseillers, et plein d’autres choses de la part des soviétiques. Ça pourrait amener quelques uns à supposer que les gens de la sorte de Julius Nyerere ou d’autres « Afro-Marxistes » étaient des agents détenus par les soviétiques qui faisaient leur besogne, mais ce serait faux. En réalité la partie « Afro » a fini par être beaucoup plus importante que la partie « Marxiste ». Loins de l’Union Soviétique, et avec peu de méchanismes de mise en vigueur, les dictateurs ont finalement dit « merci beaucoup », se sont tirés avec le pognon et les ressources et ont plutôt fait ce qui leur chantait. Ils remplacèrent le « Marxisme » par « l’Afro-Marxisme », que, comme les élèves de l’école d’économie de Brazzavile le savent bien, se traduit par « tu donnes à moi », ou un système de pillage sur une base tribale. En réalité compte tenu du charactère tribal du pouvoir en Afrique, il n’y avait pas d’autres chemins disponibles.
C’est un fait qui persiste au travers de l’Histoire qui échappe à ceux qui croient par exemple que Viktor Orban en engageant un lobbyiste américain ou un agent de relations publiques pour un projet ou une campagne publicitaire fait donc à présent partie du programme Sioniste International parce que le lobbyiste s’avère être juif. Hormis être une honte au principe de « suivre le fric », que très peu de gens ont la capacité de faire correctement, ce retournement d’esprit suppose un contrôle centralisé, prévoyance de toutes conséquences, presque omniscience et omnipotence des acteurs politique qui au final ont en fait très peu de jugeote et de possibilité de mettre en vigueur. C’est par dessus tout l’histoire de la « politique étrangère » inept de la Chine : basée sur des rituels de cadeaux et d’étalage de générosité aux nations et tribus étrangères, rituels qui supposaient une relation de mécène-client et de vraie obéissance ; mais où rien de cela n’a suivi. En fait la Chine fut fréquemment conquise ou saccagée par des étrangers qui se sont sentis insultés quand les cadeaux se sont arrêtés. Quoique ces choses là sont fréquentes dans l’histoire impériale en général ; la compagnie britannique des Indes orientales ne voulait pas tant de conquêtes territoriales en Inde, qui étaient couteuses à entretenir et ne ramenaient pas tellement de profits ; mais elle était confronté à des faits accomplis quand des générals britanniques locaux, cherchant la gloire et la conquête au lieu du profit, se sont engagés dans des batailles et ont pris du territoire contre son gré. Elle n’avait aucun moyen de contrôler aussi bien ce qui se passait au loin que localement. La cible, agent, employé ou celui qui tire les marrons du feu, et dans ces cas là, loin de chez soi, ils le faisaient plutôt facilement.
Autant la CIA (ou d’autre services de renseignement) que la gauche — qui inclue la plupart de l’establishment américain, sont toujours possédés par des théories du complot loufoques et de paranoia de « l’argent sale » — ont un intérêt à ne jamais reconnaitre ces faits. Réticente d’admettre à l’incompétence, la CIA est souvent avide de s’attribuer le mérite d’évènements qui échappent à leur contrôle, même si ça parrait « mauvais ». C’est mieux d’avoir l’air d’un méchant de James Bond que d’avoir l’air d’un gaffeur inefficace. Le même principe s’applique aux gens comme Klaus Schwab ou Brzezinski, qui sont engagés dans une auto-promotion ostentatoire pour se vendre comme des éminences grises extrêmement influentes, alors qu’en réalité ce ne sont que des comédiens qui cherchent à s’en mettre plein les poches en cherchant toujours le prochain contrat et la position de prestige.
En tout cas, c’est pour ces raison que j’ai toujours pensé qu’une répète de « l’Opération Gladio » serait la meilleure des choses qui puisse arriver à la droite aujourd’hui. Dans mon dernier récit j’ai suggéré la mêmne chose — un programme qui permettrait de faire de nous des mercenaires en Amérique du Sud — et je me suis fais sauter dessus par des gauchistes paranoides et des addicts des complots. Ils prétendent que la CIA ou je ne sais qui d’autre m’a envoyé pour devenir un internaute adddict quinze ans auparavant pour poster sur des forums avec onze personnes pendant des années afin « d’instrumentaliser » des « jeunes hommes mécontents » pour devenir des soldats pour les guerres fascistes internationales au service du Deep State nazi. Ni moi ni d’autres grenouilles d’un QI quelconque au dessus de 92 ne postent pour proposer des « positions politiques » ; nous savons bien notre impuissance. Twitter c’est bien comme de la propagande « samizdat » pour humilier ou gêner les authorités ; ça ne sert pas à grand chose comme plateforme pour publier sans ironie des fantaisies de type « voici ce que je ferais en tant que dictateur ». Quand moi ou d’autres amis écrivont des choses de cette sorte ce n’est pas pour proposer des programmes au gouvernement mais pour montrer le vide entre ce qui pourrait être et ce qui est, et ainsi montrer la nature simple, crétine et dans ce cas mêmes malsaine des authorités d’aujourd’hui.
Oui je serai content si on nous donnait un (pour commencer) budjet de 100 millions de dollars et une main libre pour « combattre le communisme » en Bolivie ou en Argentine ou je ne sais où, mais ce que je veux dire c’est que ces personne dans ce gouvernement ne contempleraient jamais une relation réciproque comme celle çi. Les hommes SS qui faisaient parti de Gladio ou d’autres cooperations type Gladio entre la CIA et la droite dure sont allé se battre au Congo, en République d’Afrique Centrale, ou même encore au Vietnam : ils savaient qu’ils étaient « instrumentalisés ». Mais ils n’en avaient rien à faire parce qu’ils avaient leurs propre objectifs, et ils savaiane tuqe loin du contrôle direct, de la surveillance, et des mesures efficaces, surtout dans le tiers monde, ils pouvaient atteindre leurs propres buts bien mieux que ceux de l’OTAN. Quand le contrôle était manifeste ou onéreux, comme il l’était pour les hommes des SS qui rejoignaient la Légion Étrangère Française, beaucoup d’entre eux ont déserté ou ont essayé de le faire. C’est complètement possible que la CIA ou d’autres services de renseignement de l’OTAN savaient qu’ils se faisaient rouler en quelque sorte, mais ils voyaient ça comme un juste échange. « On se débarrasse de ces dingues, ils partent s’amuser, et peut-être qu’ils feront quelque chose qui nous aide un peu. » En tant que tel il n’y a rien de sinistre ou de mauvais avec cet arrangement. En effet c’est la tradition la plus Aryenne et ancienne possible, celle du Mannerbund, qui tire ces origines de la prise de conscience de la tribu que plutôt que de dompter et de domestiquer un excès de jeunes mâles développé par la viande et la graisse, il vaut mieux les envoyer seuls dans un gang autre part et les laisser causer des ennuis à d’autres. Je ne vois rien de mauvais en théorie avec un tel arrangement aujourd’hui, et je l’accueillerais ouvertement. Je préfererais bien que nous essayons de devenir nos propres Rajah Brookes que la corvée de réformer des états géants inexploitables plein de femmes de la cinquantaine complètement psychotique. (La réforme des états modernes pourrait être un but noble, et je le dis sans ironie, mais « c’est pas mon truc».) Mais nous n’avons pas obtenu cela — nous avons eu, prévisiblement, des tentatives de nous piéger et de préparer des jeunes homme naïfs à la prison. Les authorités de notre ère sont trop peu généreuses et, encore une fois, malsaines et de façon mesquine, pour faire quoi que ce soit qui eut été essayé même avec « Gladio ». Et maintenant nous avons aussi la crise en Ukraine comme feu auquel ils attendent des mites suicidères.
Considérez un instant les différences entre la situation en Ukraine et quelque chose comme Gladio ou d’autres — des aventures qu’un droitiste pourrait avoir pendant la guerre froide. Contrairement à un aventurier de la droite dure qui se dirige vers le Congo, qui est une opportunité de haute récompense et à bas risque, l’Ukraine est bas récompense et haut risque. Un jeune droitiste qui se dirige vers un combat au Katanga sous la direction de mercenaires blancs a une bonne chance de survivre, une bonne chance de recevoir un bon entrainement et de l’expérience, de former des amitiés et des relations avec ses semblables ; lui et ses amis ou son groupe auraient également une chance raisonnable d’en tirer profit. Tout se passe en dehors de l’attention du monde et des médias ; les centre de pouvoirs sont en fait trop loin pour contrôler leurs actes. Sur tous les points le contraire s’avère en Ukraine. Encore une fois j’ignore si c’était minutieusement planifié par des factions dans les gouvernements américain et occidentaux, ou s’ils ont trouvé à la dernière minute une opportunité de nous encercler de nous faire tuer. Mais les volontaires qui prennent part à ce conflit sont aux yeux du mondes ; leurs identités ne seront pas seulement connues des services de renseignements, mais aussi par de nombreux comédiens des medias et personnes tierces. Ils n’ont aucune opportunité de se faire un butin. Surtout, ils ne reviendront probablement pas ré-énergisés et plein d’experience parce qu’ils ne reviendront probablement pas tout court. Je n’appellerais pas ça la solution parfaite pour le Deep State seulement parce que ce n’est pas nécessaire et malsain : mais apparemment ils ont décidé qu’une relation mutuellement avantageuse est hors de question et qu’ils aimeraient à la place nous faire tous tués. Que ça soit parce qu’ils se sentent réellement menacés, ou parce qu’ils sont des gens activement malsains est sans importance.
Mon livre est en fait très clair sur ces sujets et si quiconque prétend que j’encourage à partir en guerre comme une « entreprise annoblissante », surtout au service de sa « propre patrie » ou tout autre état moderne, ils mentent. Si j’aurais voulu, j’aurais pu utiliser des exemples d’héros militaires conventionnels dans mon livre, mais je ne l’ai pas fait. Je respecte beacoup, et il y en a des grands, y compris des deux guerres mondiales, de la guerre du Vietnam et ainsi de suite. Mais je n’ai pas utilisé de tels exemples, parce que mon livre n’a rien à voir avec ça ou plein d’autres choses qui me sont attribuées par des gens qui ne me lisent pas ou qui le lisent remplis de rage. Les seuls hommes militaires de notre ère dont je faisais parfois l’éloge sont ceux comme Bob Denard et Mad Mike Hoare. Ce sont des gens qui ont agi hors des yeux des puissances centrales, bien loin de leur contrôle, dans des conflits de faible intensité qui avaient un potentiel de gros bénéfices de plusieurs façons. Il faut faire la distinction entre le sentiment de puissance et la réelle puissance biologique, que je définis dans le livre comme une possession matérielle et concrète de l’espace. Ça n’a autant rien à voir avec un comportement performatif militaire qu’une virilité performative : je me donne du mal dans le livre, dans le chapitre sur la génèse de certains homosexuels modernes, de dénigrer les images fausses et performatives de la masculinité avancées par les médias du régime, qui fournissent la simulation du sentiment de puissance sans aucune puissance réelle. Il n’y a aucune possession de l’espace possible en Ukraine en ce moment pour un volontaire, mais il y en avait en Afrique des années 60 et 70 ou semblablement pour un mercenaire ou un SS devenu ronin et ainsi de suite. Si l’Amérique avait offert une lutte militaire conventionnelle qui présentait une possibilité de possession d’espace, qui pourrait être, par exemple, une guerre au nord du Mexique aux cartels, pour sécuriser le sud-ouest à nouveau et la liberté et la puissance du peuple américain. Dans ce cas là, peut-être que je réexaminerais conseils à mes amis et à moi-même sur ce qu’il faudrait faire, mais ce n’est pas la lutte proposée. Pouvez-vous même imaginer un tel combat proposé par un état moderne ? Ça en dit beaucoup qu’on ne peux même pas imaginer ces dirigeants offrir quelque chose de ce genre…
Même dans mon éloge des mercenaires dans le tiers monde tels Denard ou Hoare j’ai du être très tempéré parce que les occasions pour cela aujourd’hui sont bien moins réelles et présentent bien plus de risque. Le fils de Margaret Thatcher a essayé mais il a été capturé avant de pouvoir commencer l’aventure ; quelque chose de semblable s’est produit quand un groupe américain a essayé de prendre la Dominique. Donc dans le livre je me fait du mal à souligner que les homme d’aujourd’hui doivent utiliser le renard bien plus que le lion. Il faut qu’ils deviennent des spécialistes de la ruse et de la tromperie bien plus encore que les arts de la guerre. Le monde unipolaire après 1990 étrangle tout ce qui reste de la vie réelle d’avant la deuxième guerre mondiale. Le fait que la fin du monde unipolaire soit la chose la plus importante pour en finir avec l’escalavage suffocant de notre ère est une autre raison pour laquelle je m’oppose à la tentative de l’occident détourné de se mêler de la guerre en Ukraine et je veux voir l’OTAN échouer ; mais pour être honnête, je conseillerais également à mes amis russes de refuser de se battre pour leur camp dans ce conflit particulier.
Encore une fois, le conflit qui est en question ici est simplement beaucoup trop observé et trop risqué et ce n’était pas l’objectif de mon livre d’offrir des « indications pour obtenir des sensations fortes ». Je me vois et mes amis comme enfermés dans une lutte mortelle contre une entitée historico-biologique qui représente une forme cancéreuse de la vie. Mon but est de révéler ce danger à des amis plus jeunes et de leur conseiller du mieux que je le peux à une façon de s’y opposer. L’objectif n’était pas d’encourager une opposition performative, des prouesses de virilité ménestrelle ou d’aller se faire tuer dans une « belle mort » fausse simplement pour avoir son Tiquet Viril tamponné à titre posthume par une journaliste admiratrice ou un autre équivalent d’otarie applaudissante. Par conséquent, même si je pense qu’une préparation à la guerre et des éléments militaires à la lutte actuelle est une nécessité, je rappelle au lecteur que dans la section finale sur les conseils pratiques, il n’y a qu’un seul court paragraphe sur l’engagement dans les armées et même là je me méfie de le conseiller. Je ne le conseille seulement parce qu’il peut amener à des amitiés, de l’entrainement, et probablement parce que nous avons besoin d’amis dans cette institution, si seulement pour obtenir des informations. Mais le sentier que je préconise par dessus tout est écrit noir sur blanc dans le dernier aphorisme du livre ; il est aussi insinué maintes fois avant cela : c’est la formation de mafias.
Rien de ce que je conseille n’implique « service à la patrie », ou à des états ou nations modernes, que je considère des monstrosités égalitariennes, défuntes, sclérosées et séniles et en fin de compte obsolètes ; et une loyauté envers elles interféreraient avec ce qui est le plus important, la loyauté envers nous, envers les uns les autres, dans notre grande œuvre.
Et la manifestation matérielle de ces travaux sont, encore une fois, une mafia, ou une multitude de ceux là. Est-ce que c’est bon
— Bronze Age Pervert